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Kill Bill Volume 2

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les avis de Cinemasie

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visiteurnote
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750XX 4.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

???

Kill Bill 2 est à des années lumières du premier volet, mais le film est réussit ; à la fois drôle et touchant avec des acteurs plutôt convaincants, surtout "The Bride" et la fascinante et cruelle "Elle Driver" . Le face à face de ces deux tigresses est époustouflant contrairement à la confrontation de La Mariée et de Bill qui déçoit ; d'autre part mise à part Oren Ishii, on n'en apprend pas plus sur le passé de Beatrix Kiddo, de Bill et des autres D.I.V.A. .

02 juin 2004
par X27


Il y aura toujours des imbéciles frustrés pour descendre un bon film juste pour se démarquer des autres......................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................. ......................................................................................................................... STOP

23 février 2006
par Spider-Man


Le film de....Budd!!!!

Déséquilibré, long mais séduisant.....Pei Mei? embarassant!

06 mai 2004
par Sciamano


Mieux vaut entendre ça que d'être sourd...

Les dialogues les plus nuls du cinéma, parce que très prétentieux et se targuant d'un sens de la répartie minable (Tarantino oblige). Rien que pour ça le film ne vaut pas le coup. Et la fin est ridicule, franchement ! (ah, c'est fait exprès me dit on... bon, soit).

02 novembre 2005
par OncleTom


Mortel...

...d'ennui. Si le volume 1 n'etait deja pas passionnant, alors que dire de ce volume 2 soporifique? La premiere partie comportait au moins quelques idees interessantes; la il ne se passe strictement rien, le film n'est qu'une suite de scenes de remplissage gratuites. Pourquoi dure-t-il 2 heures et pas 10 minutes ou 17H43? Probablement que c'est la duree standard des films. Car rien ne justifie la duree ni meme l'existence de ce film. Kill Bill2, c'est aussi captivant qu'un match de cricket. Le scenario est creux, les dialogues sont a @!#$ (qu'on les prenne au 1ier ou au 12ieme degre, ils concurrencent les plus mauvais Rohmer - que certains puissent les trouver geniaux en dit long sur leurs gouts litteraires), et les astuces de mise en scene sont saoulantes. Reste pas grand chose: un peu de Johnny Cash et Gordon Liu (la partie au temple est a sauver). En tout cas, rarement un film m'aura autant ennuye. A ce titre, la derniere scene est emblematique: interminable et aussi plate que ma copine. De toute facon, ca fait bien longtemps que quiconque a abandonne le moindre interet pour le destin de ses personnages, pantins sans vie perdus dans un desert scenaristique... Tarantino est parait-il un cinephile extraordinaire alors par respect pour sa passion, qu'il se garde de faire du cinema s'il est aussi mauvais.

16 août 2005
par La girardasse


Le pré-succès est finalement parvenu à son but, j'en suis vraiment consterné...

- Un scénario qui s'embourbe dans l'absurdité la plus creuse, je me demande comment est-ce possible qu'autant de monde puisse aimer l'histoire, après tout y a vraiment pas de quoi casser 3 pattes à un canard... - Uma Turman encore moins crédible que Cameron Diaz dans "Droles de Dames"... Un désastre d'interprétation, quand elle pleure on dirait qu'elle éclate de rire, quand elle fait la méchante c'est vraiment grotesque, à vrai dire y a que lorsqu'elle fait la surprise ou la naïve qu'elle joue bien Franchement elle me débecte cette actrice, c'est vraiment ce qu'on peut trouver de pire à ce niveau de salaire et de notoriété... m'enfin passons. - La longueur du film (vol 2) : 2h15. Tarantino aka le premier mec qui a eu les couilles de couper son film en deux parties pour gagner deux fois plus de thunes, c'est tout bonnement inacceptable. Quand je vois les longueurs et lourdeurs du deuxième volume, jumelée aux combats interminables (façon neo vs smith dans matrix) du premier, je me dis qu'il y avait vraiment moyen de sortir le film d'une seule traite. Je suis cincère quand je dis ça, soit c'est pour le pognon, soit Tarantino a estimé son travail trop parfait pour qu'il ne puisse pas couper l'inutile, et dans ce cas c'est encore plus afligeant. - Les musiques sont bonnes, et très bien choisies, ce qui a joué vraiment beacuoup sur la sensation de bon film de la part des spectateurs dans la salle. Par contre il y en a trop, et mal enchainées, parfois même j'ai eu l'impression que les musiques se suivaient maladroitement les unes juste après les autres pendant 10 min. - Recyclage Ok ça va bien 5 min, 20 min, 1h, mais pas 2 ! :/ Faut arrêter de faire mousser le réalisateur pour un travail de reconstituion fantaisiste durant TOUT le film. Je veux bien qu'on fasse des clins d'oeil par ci par là, c'est même très sympa et ça rajoute un petit quelque chose à l'ambiance, mais de là à choisir un total repomping à 100% sans laisser une place suffisante à la création, là je dis halte. - L'humour noir tout à la fois grotesque de temps à autres est très mal utilisé, par exemple le vieux sage chinois qui a une barbe et des sourcils énormes et qui se la caresse -> vraiment lourd -> vraiment naze. - Un style Tarantinesque épuisé. Les effets de caméra et autres petites particularités ont toutes été déja exploitées par lui ou quelqu'un d'autre avant lui, je ne retrouve plus la fougue du jeune réalisateur en herbe que j'avais su aprécier à sa juste valeur dans Reservoir Dogs. Même les effets "Pulp" sont vraiment moyens. Le générique par exemple m'a vraiment pas séduit, j'imaginais un générique beaucoup plus retro, et non numérisé avec des effets d'ombres trafiqués avec PhotoShop. Ça fait stylé, mais y a rien de ce que je recherchais dans un bon clin d'oeil aux vieilles séries. De même que les côtés arts martiaux et autres combats de sabre (tous les aspects asiatiques en général), m'ont paru très fades et vraiment trop fake... Vous allez tous me sauter dessus en criant qu'il s'agit d'un second degré expressement fait dans cette optique, il n'empêche que la volonté de Tarantino dans ce film est beaucoup plus simple, il voulait se faire plaisir avant tout. Il a réussi à moitié sa mission, vu que le film a été hissé en chef-d'oeuvre par la première moitié, mais malheureusement pour la deuxième moitié dont je fais parti, je crache sur le film et lance un sérieux avertissement à Tarantino. S'il s'enlise de nouveau dans son auto-suffisance de son pré-succès assuré, je passerai mon chemin lors des prochaines sories ciné signées Tarantino... - Ras le cul de parler de Kill Bill et de Tarantino LOL ! Car finalement, perso j'ai vu un film pas terrible en deux parties, et d'après moi le film ne mérite, mais alors pas du tout le tapage qu'il y a autour... C'est vraiment typique à toutes les grosses pords américaines j'ai l'impression désormais. Ça me fait chier mais je fais pareil... je préfèrerais largement discuter des films que j'aime, et dieu sait que l'Asie en regorge !!!

21 juin 2004
par koalaurent


Kill Tarantino

Tarantino a eu du talent mais il a oublié comment faire un bon film. Une histoire qu'on a déjà vu 10000 fois et mieux que ça, le recyclage est allé trop loin. Puis l'héroine n'attire pas la sympathie. Seul moment fun : Les cours d'arts martiaux avec le maître chinois. L'arnaque de l'année.

07 novembre 2004
par Kit Mat


bang / bang

Une fois n'est pas coutume l'intéret commercial aura sans doute nui à l'expression artistique tant la fracture entre les deux opus de Kill Bill parait évidente, les laissant mutilés l'un et l'autre et tant sa structure globale renvoit au chemin parcouru par le démiurge. Car si le premier constituait une tentative, par son iconographie marquée et ses références appuyées de construire un refuge cinéma, le second délaisse le brouillon perpétuel du grand rassemblement pour tracer une route totalement rectiligne qui transcende l'efficacité de Tarantino, jusque là adepte de la déconstruction narrative. Subitement, ce n'est plus le QT fan/spectateur collé à nos cotés ("stuck in the middle with you" dans reservoir dogs) mais un cinéaste qui nous donne Kill Bill vol.2 comme le champ de son expression ainsi que le lieu de cette fracture. Cette fracture renvoit à une fracture profonde pour le cinéaste entre la parole et l'action/sensation. On se met enfin à douter dans le cinéma de Tarantino, craindre, on refuse, on prend une position critique vis à vis du refuge des mots. On se demande si dire c'est faire, si les énoncés performatifs du langage ("Kill Bill") vont constituer des actes. c'est toute la différence entre la séquence d'ouverture qui contient la signature du premier opus ("I rampaged and I revenged") et la scène d'enterrement de la mariée où cele-ci, privée de la parole, prend conscience des conditions d'accomplissement inapercues qui peuvent pervertir ses désirs et mettre en échec les finalités de l'action. En nous confrontant à la terreur du mutisme et de l'impuissance, dans une approche quasi-sensitive et frontale, Tarantino parvient à insuffler à certaines scènes une tension qui dépasse celle de tous ses autres films réunis, dignes des meilleurs films de Lucio Fulci, sans doute son influence la plus importante, puisqu'il est fait référence à son oeuvre dans les 2 scènes les plus éprouvantes, celle de l'oenucléation et celle de l'enterrement. Dès lors, on est un peu géné lorsque le cinéaste réaffirme l'autorité du discours, autorité en tant que pouvoir arbitraire mais aussi marque de l'auteur. C'était oublier que l'homme ne se lassait pas du pouvoir des mots mais comme Bill, on le découvre désormais aussi monstre, capable des plus flamboyants actes de folie.

21 mai 2004
par Khanheda


Plus de bla-bla, moins de bang-bang !

Ce deuxième volume (et pas forcément dernier, Tarantino se prend peut-être pour Wong Kar Wai, on n'aura peut-être jamais de version définitive de Kill Bill... ?) laisse beaucoup plus de place aux dialogues, sans doute le meilleur aspect des films du cinéaste ; et même si la violence est toujours présente, elle est réduite à un strict "minimum".

Ce qui ne veut pas dire pour autant que l'on s'ennuie une seconde, bien au contraire. Cette deuxième partie de Kill Bill s'attarde plus sur ces scènes où les personnages passent du temps à faire et à dire des choses "dérisoires" (comme on en voit dans chaque film de Tarantino) : jouer à bang-bang avec des revolvers en plastique, débattre sur l'emploi du temps d'un videur de bar, faire un exposé sur les serpents "Black Mamba", discuter de la mythologie des superhéros de comics... Autrement dit, tout un tas de choses bien plus humaines (pas forcément subtiles !) que la bestialité dont faisait preuve le Volume 1.

D'autre part, lorsque violence il y a, elle est plus tournée en dérision, ce qui lui donne un aspect beaucoup plus digeste. Mais la violence n'est pas la seule tournée en dérision, ce Volume 2 est même bien plus amusant que le premier, en particulier la scène de Pai Mei, un personnage truculent au possible, avec des effets de zoom abusifs, comme dans tout bon film de kung fu des 70's qui se respecte...

La bande originale, plus orientée western ici, est, comme toujours avec Tarantino, excellente. Evidemment, ce côté western implique beaucoup de morceaux d'Ennio Morricone (ceux qui se plaignent avec véhémence du "pillage" des films asiatiques dans le Volume 1 vont-ils se plaindre du "pillage" des BO de western dans ce volume ?). On regrette au passage que quelques morceaux manquent au CD de la BO (comme pour le premier volume d'ailleurs, où il en manquait carrément plein !), en particulier ceux de la musique originale du film elle-même (de Robert Rodriguez et The RZA).

Bref, en attendant une version vraiment définitive (hypothétique), ce Volume 2, à la saveur plus américaine que le premier, reste sans doute la meilleure partie du film Kill Bill (n'en déplaise aux fans de cinéma asiatique ^^), et, avec le "genre" western, et le style Hollywood des années 50/60, Tarantino joue plus à domicile, ce qui lui évitera (espérons-le) ces débats vains sur l'hommage qu'il fait aux films de genres. D'ailleurs, plutôt que d'emprunter des scènes d'autres films, Tarantino a préféré ici citer simplement des titres, au hasard des dialogues ("Once Upon A Time In China", "Road To Salina", "Natural Born Killer", etc...). Pour finir, Kill Bill (volumes 1 et 2 réunis) est le film que le cinéaste aurait rêvé de voir, en tant que fan de films de genres ; ce en quoi son auteur est unique (quoi qu'on dise de ses empreints) est justement sa capacité à rassembler autant de choses, venues d'horizons si différents, tout en gardant son propre style.



17 mai 2004
par Kamiku


Grosse déception pour ma part....

Uma Thurman est éblouissante et l'ensemble est correct mais quand même, les dialogues manquent cruellement de saveur comparés aux reservoir dogs et autres Pulp Fiction. L'ensemble est très clairement étiré en longueur afin de tenir sur 2 films. Enfin les délires du 1 er épisodes sont oubliés (passage en animé, massacre final du 1er) au profit de longs tunnels dialogués, excepté le passage Pei Mei qui m'a bien plus. Un film passable donc, j'en attendais beaucoup plus...

19 mai 2004
par Jérémy


Rien à redire, c'est parfait.

Sans doute le meilleur moment que j'ai vécu dans une salle de cinéma. Tout est simplement parfait, j'étais venu pour me prendre une claque, j'ai eu une claque monumentale du début à la fin, passionnant, euphorisant, émouvant. Tarantino rend hommage, non sans personnalité et avec émotions. Arrêtons un peu la @!#$ intellectuelle et apprécions le spectacle.

20 juillet 2007
par Hotsu


Bill, c'est l'addition

A bill ? Yep, dude ! Une addition de longues séquences sans connexions, seulement liées par la virtuosité formelle du film. Tarantino joue du film noir, du film de kung-fu (segment drôle et dingue), du Chambara (LA filliation avec le Vol. 1) et du western spaghetti pour convoler vers une seconde part du film qui, précisemment, ne doit rien à aucun genre. Après avoir cumulé les saynètes grave cultes telle l'incursion de The Bride chez Budd ou son échappé des griffes du même homme quelques (dizaines !) de minutes plus tard, le film s'achemine vers du cinéma "humain" et réaliste (si...). La dernière heure, en plus d'être le paroxysme des effets de surprises du film - justement par sa simplicité, s'offre en bonus un monologue dément de Bill. Quelques phrases sur Superman qui, en lecture subalterne, laisse entrevoir un discours très personnel de Tarantino... se comparant à Clark Kent ou à La Mariée plutôt qu'à leurs alter-egos surpuissants : Superman et Black Mamba. Il insinue et confesse peut-être alors sa faiblesse et sa médiocrité toute humaine et ainsi le fait que ses films et leurs persos intrinsèques demeurent sa seule et unique façon de devenir... Superman. Kill Bill Vol. 2 n'est donc pas seulement le film le plus dingue et génialement foutraque de cette année 2004, c'est peut-être aussi le film le plus personnel de son auteur... "...and considering the author, i would say that you have a rather HUUUUUUGE obligation (to go and watch it !)".................

05 mai 2004
par hendy


Moins orienté action que le premier, cette deuxième partie comporte quand même de bon morceau d'action. Le film paraît un peu plus équilibré avec tous ces combats en moins et avec plus de dialogue. Je pense que les 2 films forment un tout, et on gagne à les regarder en une traite.

19 juin 2005
par hayaku


PLUS PSYCHOLOGIQUE MAIS PAS MOINS PRENANT

Une très belle suite à KILL BILL vol1. On fait peut-être moins dans le gore, il y a moins de cadavre derrière la mariée mais le film dans sa globalité n'en reste pas moins jouissif et très bien orchestré. La ou le premier opus restait dans le flou, ce deuxième et dernier volet(?) laisse le rideau s'ouvrir. A VOIR :)

14 octobre 2004
par FREDDYK


Après nous avoir coupé la tête, Tarantino nous émiette le coeur. Prepare your tears for the final cut !

Si j'avais été "logique", j'aurai dû coupé ma note en 2, car ce film est censé être un bloc, mais en fait non, parce que ! Plus hiératique, plus contemplatif, plus émouvant, ce volume 2 surprend. Sur près de 2h20, Tarantino répare tous les manques du premier en approfondissant les personnages et leurs interactions. Résultat ? Le personnage de Budd est magnifique, un espèce de loner, ambigü, à la fois atttachant par sa détresse et appelant à la compassion n'ayant pas forcément envie de mourir (cf. la scène avec The Bride) alors qu'il semble traïner une carcasse qui ne demande qu'à s'échouer ("that woman deserves her revenge, and we..deserve to die" lance t-il d'un ton monotone à Bill). (Mal)heureusement, on ne peut pas en dire autant du personnage d'Elle Driver qui se révèle antipathique et à l'opposé de la noblesse de O-Ren Ishii (qui rappelle la Oyuki ou la fille Retsudo dans les volets 4 et 6 de Baby Cart -L'âme d'un père, le coeur d'un fils et Le Paradis Blanc De L'enfer- par leur mort à la fois touchante et iconique qui révèle de beaux personnages malgré ce qu'elles font ou ont fait) et de Bill (of course !). Traître comme c'est pas permis, égocentrique et manipulatrice....elle mérite ce qui lui arrive (ce qui est assez drôle d'ailleurs....'fin si vous partagez mon humour). Bien entendu nous avons droit à un combat d'une sécheresse inouïe loin de la beauté de celui contre O-Ren ou le furieusement déjanté contre Vernita Green. Cependant, il s'avère que le film a subi des coupes, puisque l'on était censé avoir un combat entre Michael Jai White et Bill dans un temple Shaolin pour une histoire de maître assassiné. Et puis arrive, l'instant le plus incroyable, les retrouvailles. Là où on s'attendait à un carton de la part de The Bride, un truc dantesque, sans survivant.....c'est nous qui nous prenons unne balle en pleine tête. En plein milieu d'un film de vengeance,Tarantino nous met les larmes aux yeux, et là, sa sincérité n'est plus à remettre en cause, ce mec là est d'une générosité et d'une folie pure, ce qui aurait pû être une catastrophe et foutre par terre tout ce qu'il a créé hisse le film encore plus haut. Bill, que nous avons vu comme le salaud suprême, l'homme à abattre, ce pourquoi nous étions de tout coeur avec The Bride....nous achève d'un coup de sabre dans le coeur tellemnt cette figure inspire non seulement la crainte (ben oui !) mais aussi un infini respect par son humanité. Bien entendu, je sens déjà poindre les critiques disant que Tarantino a retourné sa veste : NON, ET ENCORE NON. Ce type là est amoureux de ses personnages, il joue avec nos émotions comme une montagne russe, nous fait passer par les sentiments les plus virulents pour toucher le coeur (souvenez-vous du magnifique Jackie Brown et de Pam Grier et Robert Foster). De ce fait, la vengance de The Bride (enfin sa quête) n'est pas l'acte libérateur escompté (et par extension jouissif), mais la fait virer à la tragédie, au dilemme, parce que dans une histoire tout les personnages sont...humains. Bref, bref, tant pis pour Hellboy, mais je crois que c'est bel et bien le film de l'année (à côté de May et pas loin des futures Steam Boy et Innocence). Et Uma Thurman, en plus d'être l'une des plus belles actrices du mondes est aussi l'un des plus talentueuses (I Love You !!!!!!!!). Quant à Tarantino et sa mythologie, cela appartient déjà à l'histoire. Donc pas besoin de couper la note. CQFD. NB : je n'ai pas parlé du personnage de Pai Mei, mais Girdon Liu est définitivement monstrueux de charisme, de détachement et de mystère comme dans tout bon film initiaque (oui, on est loin de la nazerie de Karaté Kid -ouïïe, j'aurai peut-être dû prévenir).

05 juin 2004
par François H


Une deuxième claque

Si le premier (ou plutôt début :)) était une succession de 'sketches' s'enchaînant à 100 à l'heure, avec beaucoup d'action et violence, ici, Tarantino calme le jeu... Il y a encore quelques 'sketches', mais les enchaînements sont plus limpides...l'action est aussi ralentie, Tarentino s'appuyant cette fois ci plus sur les personnages et donc les acteurs, la violence est encore présente, dans quelques scènes d'action, mais surtout, dans le jeu des acteurs, les pics qu'ils se lancent, les sourires moqueurs... Uma Thurman est encore excellente, elle parait même avoir gagné point de vue physique, Michael Madsen qu'on nous avait promis dans le premier est égal à lui même, se rapprochant de son rôle dans Reservoir Dogs, Daryl Hannah est vraiment excellente et surprenante, et David Carradine joue un rôle qui lui colle à merveille. Bref, ici, c'est l'interprétation qui est mis en avant, agrémenté quand même de scène d'action. Le fin du film est prévisible, mais c'est vraiment bien fait du début à la fin : Tarantino ne se relâche pas. Le tout, toujours agrémenté d'une bande originale somptueuse. Tarantino est vraiment un excellent réalisateur, et dans cette deuxième partie, il étonne.

23 février 2005
par Dakysto


Mouais, faudra revoir....

Même problême que pour le premier: pas d'âme propre pour ce film. Mais cette partie est nettement moins référentielle, donc on perd le coté gag du premier qui lui donnait sa valeur. On s'attend à ce que Tarantino revienne à une verve plus auteuriste mais non, en fait on a l'impressin qu'il revient à un Tarantino de genre, comme Rambo II est par rapport à Rambo I en fait. On garde l'essentiel mais on y perd son âme. Ca reste bon, mais la magie n'y est plus trop.

07 septembre 2005
par Cuneyt Arkin


ça sent la fin de cycle

Tarantino a fait une sorte de synthèse de tous ces trucs et astuces, et ça en devient presque saoulant (quel besoin de caser un split screen par exemple? le décalage de la bande son, les dissertations sur superman à un moment important...) en fait ça frise la mégalomanie, on sent tout de suite sa patte grossière à travers toutes ces références, hommages-parodies on ne sait plus trop. et puis il a voulu tout caser dans un dyptique qui aurait presque pu donner lieu à un épisode pôur chaque chapitre (10 en tout), si il avait développer vraiment toute son intrigue et ses persos. sinon ce volume 2 marche pas mal, à déplorer tout de même le désequilibre énorme entre le 1 et le 2 niveau action, ici 1 ou 2 vrais bons combats n'auraient pas été de trop. et le dernier chapitre s'étire beaucoup trop en longueur pour un final pas même spectaculaire. ça reste un bon film mais Tarantino devra penser à freiner ou renouveler ses gimmick qui deviennent agaçants. voila: bien mais on connaissait la formule du recycleur néanmoins talentueux, frisant la fumisterie par moments et la classe à d'autres.

30 juin 2004
par chronofixer


Surpris...

Le moins que je puisse dire c'est que j'ai été réellement surpris par le volume 2 qui n'a rien a voir avec le premier tout en en étant indisociables. En effet le 1 qui, comme le dit Umma Thurman était un "déchainement de violence" , n'a rien à voir avec le 2 dans le sens où ce dernier se rapproche bien plus question mise en scène, surprises, etc du Tarantino "habituel" et que l'on aime tellement. Mias je pense qu'ils sont également tous deux indisociables car voir le 2 sans le 1 rend déjà la comprehension de l'histoire plus compliqué (bien que la trame principale n'ai rien de compliqué en soi), mais surtout car en voyant les deux, on se rend bien compte du changement radical des deux styles qui peut mener à la satisfaction totale pour certains comme à l'amertume et à la déception pour d'autres... Les passages avec Pai Mei sont en plus un régal pour les fans des films de kung fu "à l'ancienne" :) car on retrouve dedans tout ce qui en fait le charme. Je conseillerais donc (si possible) de voir d'abord le 1 quoi qu'il en soit, mais les voir de la manière suivante : d'abord voir le 1 en attendant assez longtemps (assez pour se souvenir du principal c'est à dire le style) avant de voir le 2, puis ensuite quelques temps après également de voir les 2 à la suite d'un coup.

19 mai 2004
par changlong


Bride from Hell

Personnellement, je trouve le second opus bien plus convaincant...et finalement bien plus proche du propre style de Tarantino. Si le premier avait été un honnête exercice de style concernant le cinéma asiatique, Tarantino semble bien plus à l'aise dans la seconde partie, où il brasse davantage de genres, du film d'horreur transalpin (Fulci avec la scène de l'enterrement vivant), au western spaghetti (toute la séquence de la répétition du mariage) jusque dans de nouvelles incursions dans le cinéma HK des années '70s (apprentissage auprès du sifu Pai Pei). Loin des débordements gratuits de violence du premier, Tarantino mise plutôt sur une violence brute et sèche, directement empreinte des films de vigilante des années '70s/ 80's américains. The Bride se fighte avec toujours autant d'aisance, mais a une véritable rage au cœur, qui force le respect. Peut-être sont-ce également les personnages interprétés par Madsen et Hanah, qui remportent une meilleure adhésion ordurière que Lucy Liu dans le premier. La confrontation finale tant attendue - même si elle ne réserve pas de grandes révélations - est de premier ordre, la psychologie torturant davantage les méninges que le combat final. Plus maîtrisé, plus incisif autant dans le dialogue, que dans la manière de filmer les combats, Tarantino signe un retour fracassant de très bon réalisateur sur le devant de la scène. Si le premier volume constituait un bel hommage au cinéma qu'il aime regarder, le second est un réel hommage au cinéma que LUI sait faire. D'autre part, le second opus résiste bien mieux à la difficile épreuve de la multi-diffusion, que le premier - trop long et moins dense lors des re-diffusions.

19 novembre 2005
par Bastian Meiresonne


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